mardi 14 avril 2015

Dark Funeral - Angelus Exuro Pro Eternus



Soit un cercle trisonométrique, on constate que la tangente t1 à la droite dans ta gueule nommée q coupe la droite b(x) de tes tymphans encaissés de la merde encore toute pesante qui a été coulée au fond de ton futal de couleur sombre.
À l'image du satan dessiné à l'aide d'un quelconque logiciel low cost sur la pochette, le fan de ce groupe ne peut avoir qu'une bonne tête de cul lâchant des prout sporadiques et peureux à chaque regard un tant soit peu viril qui daignerait se poser sur son misérable corps de lâche.
Prêt à tout pour attirer l'attention sur lui, ce m'as-tu vu du black metal ne recule par devant le ridicule allant jusqu'à poter des pentacles renversés de ce groupe de merde inaudible qu'il n'écoute de toute façon pas puisque tous les morceaux se ressemblent comme autant de crottes dans un chiotte, chacune d'elle renfermant la même substance lyrique et textuelle qu'offrirait une bouse de cheval albanais de l'ex-union soviétique.
Car avec cette tangente t1, on constate que ça tend vers le -∞ en terme de notation pour cet album, autrement dit que SATAN vers la connerie typiquement métalleuse la plus vile et détestable, à savoir celle de l'adolescent rebelle moche qui doit s'offrir en spectacle sur confession intime pour se sentir exister en t'expliquant qu'il est sataniste parce que le christianisme, cette religion pourtant moribonde depuis l'annonce de Nietzsche et d'Hegel bien avant lui, attente à sa liberté de se ridiculiser et d'anéantir par la même occasion tout espoir de se faire embaucher par de futurs employeurs suite à l'exposition en gros plan de sa gueule d'alcoolique boursouflée d’acné.
Non content de maudire la société qui lui a offert l'espace pour exister en tant qu'étron, d'haïr la famille qui l'a élevé sans succès, poussant ses nobles parents à couper le chauffage pour offrir à leur puceau de fils un concert futile en VIP à dark futal en suède, notre Anus Ado pro Eternus se permet de juger de tout et de nous faire la moral à nous, esprits libres, que sa musique de dégénérés serait supérieure à un humble Johnny Hallyday, ô combien plus violent et subversif dans la forme qu'un Lord Ahuriman qui se voit relégué à grand coup de santiag dans le cul au fond des chiottes de SoM réduit à y faire le tapin pour des interviews.
Néanmoins, Dark Futal m'a permis de comprendre cette mode étrange des jeunes consistant à porter leur froc aussi bas, non pas pour appeler à se faire enculer (quoique !), mais parce qu'ils ont tout simplement chié de la merde par paquets de dix au fond de leurs Futal troués et souillés des traces sombres encore fraîches de leurs forfaits anaux !




samedi 11 avril 2015

Müldeponie - Through The Shadow War (Part. II)



Du donjon-synth qu’ils appellent ça, mais gardez-vous bien de penser que vous allez ressentir les affres d’un prisonnier qui serait enchaîné dans l’obscurité en proie à la paranoïa et à la dépression…
En réalité, ce nouveau sous-genre douteux n’est qu’un euphémisme pour désigner la musique d’ascenseur, vous savez, celle qui se compose de trois accords douteux au synthé joués en boucle pour déstresser les femmes enceintes au cas où le bordel tomberait en panne. À travers la guerre de l’ombre qu’ils intitulent leur galette, c’est clair qu’ils ne doivent pas y voir bien clair au fond de leur ascenseur une fois tombé en panne.
C’est pas très commode de devoir attendre plusieurs heures enfermé dans une cage que les chevaliers techniciens viennent vous sauver de là. Surtout si vous alliez à un rendez-vous important, l’enfermement vous tape rapidement sur les nerfs, un peu comme la musique de ce disque et, l’ambiance peut tourner dangereusement au huit clôt infernal si vous avez la malchance de tomber avec des vieux claustrophobes ou des gosses incontinents.
Mais le pire reste à venir lorsque vous découvrez avec irritation que l’un des chiards a ramené une sorte de jeu de rôle sur plateau avec des histoires de bébés dragons qui foutent le feu à des villes avec des noms à la con comme Nargue-goth-tronc. Lorsque vous agonisez tellement de frustration à la fin, à vous dire que vous êtes bloqués dans un putain d’ascenseur pendant que la réunion au boulot est déjà finie, que votre patron a sans doute profité de l’absence du mâle dominant que vous êtes pour ramener chez lui vos plus belles collègues de boulot, vous décidez de vous asseoir en tailleur aux côtés des autres mômes pour participer à leur jeu de rôle bidon.
Maturité de l’Homme : mettre le même sérieux qu’on mettait au jeu étant enfant que Nietzsche disait… Sauf qu’ici on ne retrouvera point la mélancolie médiévale à la Mortiis de notre enfance puisqu’on se contentera d’attendre la fin de notre supplice aux sons des sifflements de la tuyauterie rompant un silence entrecoupé de niais « J’ai gagné ! », « Tricheur ! » et autre « C’est pas du jeu, euh ! » .
Mais qu’est ce qu’ils foutent les techniciens à la fin ? J’imagine qu’avec les caméras de surveillance dans la cabine, ils doivent bien se foutre de ma gueule à me voir moufter comme ça contre cette ambiance de sieste en maternelle à défaut de pouvoir parler de musique épique comme on nous le vend sur la jaquette. Pas un hasard donc que ce soit sorti chez Depressive Illusions Records. Ça doit pas leur être très utile non plus en Ukraine pour déprimer les gens vu les problèmes qu’ils ont actuellement déjà là bas…
Peut être que c’est ma faute, que je suis devenu un vieux con, que je ne comprends plus les nouvelles modes musicales et culturelles des jeunes. C’est net qu’avec ma vieille veste à patch Johnny, je dois faire un peu cave face à une armée de chevaliers du Gondor venus terrasser le dragon sur leurs destriers blancs. C’est peut être ça la La Traversée des Âges dont ils causent… Sauf qu’ils viennent pour me dérober mes princesses à grand coup de copinage myspace et facebook et là moi je suis pas d’accord. J’ai finalement douillé du Müldeponie pendant à peu près une demie heure enfermé dans un ascenseur alors que j’ai l’impression d’y être resté toute la nuit. C’est peut être ça aussi la magie du monde merveilleux de ce groupe.